Académie nationale de médecineElle a pour mission de répondre, à titre non lucratif, aux demandes du Gouvernement sur toute question concernant la santé publique et de s’occuper de tous les objets d’étude et de recherche qui peuvent contribuer aux progrès de l’art de guérir. Elle est établie à Paris, dans le 6e arrondissement. Elle ne fait pas partie de l’Institut de France. Elle réunit des médecins, des chirurgiens, des biologistes, des pharmaciens et des vétérinaires reconnus pour leurs travaux scientifiques et pour les responsabilités qu’ils ont assumées dans le domaine de la santé. Elle est en mesure de prendre en considération l’ensemble des sujets concernant la médecine, la pharmacie et la médecine vétérinaire. Depuis sa création, l’Académie a compté 11 membres nationaux Lauréat du Prix Nobel. L’Académie nationale compte statutairement 135 membres titulaires, 160 membres correspondants, 120 membres correspondants étrangers et 60 membres associés étrangers. La gouvernance de l’Académie est confiée au président Jean-François Mattei et au secrétaire perpétuel Jean-François Allilaire, assistés d’autres membres du Bureau. L’Académie peut également émettre des avis et communiqués éventuellement destinés à être largement diffusés. Elle délivre plusieurs Prix et publie en ligne un dictionnaire de l’Académie nationale de médecine, qui réunit l’ensemble du vocabulaire médical. Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, l’Académie nationale de médecine fait part régulièrement, par voie de presse, de conseils et recommandations et préconise une batterie de mesures, afin de lutter contre le Covid-19. Par exemple, fin mai 2020, elle a recommandé la vitamine D, en plus des traitements anti-Covid, pour atténuer les effets du Covid-19. Selon l'Académie, en atténuant la tempête inflammatoire et ses conséquences, la vitamine D pourrait être considérée comme un adjuvant à toute forme de thérapie.
Acides aminésCe sont des acides carboxyliques (composés organiques) essentiels au fonctionnement du corps humain. Nous ne pourrions pas vivre sans eux car nos processus métaboliques ne peuvent fonctionner sans eux. Ils sont les éléments qui constituent les protéines essentielles à notre organisme et tiennent des rôles divers dans l’organisme. Ce sont des molécules qui s’assemblent par le biais de liaisons appelées peptides pour former les protéines, des macronutriments indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Ils sont donc les éléments constitutifs des protéines qui sont vitales pour notre organisme. Les acides aminés sont des précurseurs d’enzymes, des hormones ou encore des neurotransmetteurs. Dans le monde vivant, on connaît environ 500 acides aminés identifiés par les scientifiques, dont environ 149 sont présents dans les protéines, en étant les bases de leur structure. Les protéines sont des macromolécules constituées d’un enchaînement d’acides aminés dont la séquence est dictée par le code génétique pour chacune d’elle. En d’autres termes, une protéine est un assemblage de plusieurs acides aminés ou polypeptides, d’au moins une cinquantaine, reliés entre eux par des liaisons peptidiques. La tâche la plus importante des acides aminés est le transport de nutriments ainsi que l’optimisation de leur stockage. Et le corps humain est constitué d’environ 20% de protéines formées à partir d’acides aminés. Chaque acide aminé a un impact différent sur l’organisme, et est fourni par toutes sortes d’aliments différents. En résumé, les principales tâches des acides aminés sont le contrôle des processus de croissance dans le corps, la protection contre les maladies et les toxines, ainsi que le bon fonctionnement du métabolisme.
Agent infectieuxC’est un micro-organisme (bactérie, virus, parasite, champignon) capable de provoquer une infection ou une maladie infectieuse. Chacun étant spécifique d’une maladie donnée. Une fois dans l’organisme l’agent infectieux se développe, envahit les cellules humaines et les détruit. On a pu combattre les maladies infectieuses par les vaccins et les médicaments anti-infectieux. Récemment de nouveaux agents infectieux ont été découverts et notamment les prions à l’origine de démences transmissibles et mortelles. L’agent infectieux responsable de la transmission du SARS-CoV-2 est un coronavirus.
Agent pathogèneMicro-organisme susceptible de causer une maladie. Les maladies sont déclenchées par des agents pathogènes de différentes sortes. Le plus souvent il s’agit de bactéries, de virus, de parasites, de champignons ou d’agents transmissibles non conventionnels (ATNC). L’agent pathogène ou infectant peut se multiplier dans le corps de l’hôte, provoquant des infections systémiques et d’autres complications. Le génie génétique permet d’identifier l’agent pathogène à l’aide de son ADN. Une autre méthode consiste à déceler l’agent pathogène par le biais des anticorps présents dans le sang du patient. Le coronavirus SARS-CoV-2 est l’agent pathogène à l’origine de la maladie de Covid-19. La présence de l’agent pathogène de SARS-CoV-2 a été confirmée chez plusieurs animaux sauvages. Parmi les porteurs potentiels figurent le pangolin, un mammifère à écailles, et plusieurs espèces de chauves-souris qui sont commercialisés dans les marchés chinois.
AgoraphobieC’est la peur des lieux publics et des espaces ouverts, d’endroits surpeuplés ou confinés, de lieux vastes et désertiques, d’être dans la foule ou dans une file d’attente. L’agoraphobe craint avant tout de perdre le contrôle d’une situation en cas d’attaque de panique ou de malaise, d’où il ne peut s’échapper ou être secouru rapidement du fait de l’environnement. Sachant que le coronavirus circule toujours, que le danger n’est pas écarté et qu’il n’existe aucun vaccin pour s’en protéger, nombre de gens risquent de développer une phobie de la foule lors de la levée du confinement, voire une phobie d’être contaminés.
Agrégat spatio-temporelRegroupement dans le temps ou l'espace de maladies, de symptômes ou d'événements de santé, au sein d'une population localisée. Regroupement inhabituel d'un problème de santé dans un espace géographique et dans une période de temps donnés. Regroupement inhabituel de cas d'une même maladie dans une population, pour une zone géographique et une période de temps donnée. Il est suspecté dans une collectivité lorsque le nombre de personnes atteintes est perçu par le déclarant comme inhabituellement élevé.
AgueusieC'est la perte totale ou partielle du goût. Elle fait partie des symptômes fréquents du Covid-19. La récupération du goût est progressive, mais près de la moitié des malades le retrouvent en moins de deux semaines. Les femmes seraient sensiblement plus touchées que les hommes.
Allègement du confinementLes autorités françaises ont décidé d’alléger le confinement à partir du 11 mai 2020. Une décision qui tient compte du fait que les mesures ont jusque là empêché la diffusion de l’épidémie en France. L’allègement du confinement est une mesure permettant le redémarrage progressif de la vie communautaire et de l’économie. Pour autant, les autorités sanitaires et politiques insistent sur la vigilance concernant le respect des gestes barrières et de port de masques.
AllocovidCet assistant vocal lancé en avril 2020 par l’Inserm est destiné aux malades qui ressentent des symptômes comme de la fièvre ou de la toux. C’est un nouveau service téléphonique qui déroule un questionnaire qui dure pas plus de 3 minutes. Cette boîte vocale interroge l’interlocuteur sur ses symptômes et aussi sur ses antécédents médicaux, son état de santé habituel et d’autres informations complémentaires et oriente ainsi les patients, comme d’appeler le 15 ou simplement un généraliste ou de rester confinés chez eux. Le robot établit un véritable bilan de santé de manière efficace et surtout rapide. Grâce à ce système d’intelligence artificielle ces appels téléphoniques de 3 minutes permettent de repérer les endroits où le virus pourrait repartir et d’avoir une photo plus fine de l’évolution du virus. Selon l’Inserm, l’assistant numérique est capable de détecter les signes de gravité de la maladie, ainsi que les patients vulnérables nécessitant une attention particulière. Pour localiser les malades, lors de l’appel, les personnes donnent leur code postal, qui sera ensuite détruit. Cette localisation permettra, notamment lors du déconfinement, d’identifier les foyers de résurgence et de régler les problèmes pour éviter d’avoir à reconfiner tout le monde. La permanence est assurée 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Le numéro de la personne est détruit, c’est complètement anonyme. À ce jour 1000 assistants virtuels téléphoniques sont déjà prêts et l’équipe de l’Inserm est disposée à doubler ou à tripler le nombre de robots pour répondre à plus d’appels. Allocovid se présente comme une alternative à l’autre application de traçage numérique, StopCovid.
AnosmieC'est un trouble de l'odorat qui se traduit par une perte totale de l'odorat temporaire ou permanente. Selon une étude menée sur 1 420 patients atteints de formes peu sévères du Covid-19 par plus de cinquante médecins ORL et chercheurs de 18 hôpitaux européens, la perte de l'odorat est présente dans 70% des cas. C'est le premier symptôme identifié à égalité avec les maux de tête et avant l'obstruction nasale et la toux. L’anosmie est donc bien un symptôme spécifique de l’infection au Covid-19. Si ces signes apparaissent, il faut donc rapidement consulter voire se placer à l'isolement. Des symptômes qui disparaissent au bout de deux à trois semaines chez la moitié des patients touchés. Il apparaît aussi que les femmes sont plus touchées par ce symptôme.
AnticorpsProtéine, appelée aussi immunoglobuline, produite par un organisme en réponse à une stimulation par antigène et ayant la propriété de réagir spécifiquement à cet antigène en le neutralisant ou le détruisant. Les anticorps jouent un rôle essentiel dans la protection de l’organisme contre les infections par les bactéries, les virus et les parasites, c’est pourquoi leur production augmente en cas d’état infectieux. Ils sont indispensables à la protection contre les infections.
Anticorps monoclonalAnticorps qui a été fabriqué par une seule et même cellule, clonée en plusieurs milliers de cellules identiques. Protéine du système immunitaire produite in vitro par des clones d’une même cellule (lymphocyte B). Chaque anticorps s’attaque spécifiquement à une molécule, l’antigène. Ces anticorps monoclonaux peuvent être produits en grande quantité dans les laboratoires. Ils sont tous identiques car produits à partir d’un clone de cellules spécialisées du système immunitaire (lymphocytes B) et utilisés à des fins diagnostiques et thérapeutiques. Ils sont sélectionnés, affûtés, voire conçus en laboratoire pour cibler de façon extrêmement précise et létale les bactéries, les virus et même les cellules malades. Certains patients surmontent mieux que d’autres la maladie et la question est de savoir si c’est parce qu’ils développent de meilleurs anticorps. Les biologistes savent aujourd’hui isoler les anticorps efficaces, identifier les lymphocytes qui les fabriquent et cloner ces anticorps en des milliards de copies identiques que l’on appelle anticorps monoclonaux. Dans les laboratoires l’on cherche actuellement les anticorps les plus performants dans le sang de patients guéris ou en rémission du Covid-19, pour ensuite les reproduire et les tester in vitro contre le virus SARS-CoV-2. Un anticorps monoclonal capable de neutraliser le virus de Covid-19, serait l’arme idéale contre le coronavirus en attendant un vaccin.
AntigèneToute substance microscopique étrangère à l’organisme capable, lorsqu’elle est introduite dans un organisme, de provoquer une réponse du système immunitaire qui sera la production d’anticorps chargés de la neutraliser ou de la détruire. Les virus, les bactéries et tout autre agent infectieux ont à leur surface ou sécrètent des molécules considérées comme étrangères qu’on appelle antigènes. C’est une substance reconnue étrangère à l’organisme. Il s’agit le plus souvent de protéines ou de peptides (fragments de protéines), qui sont reconnus de manière spécifique par des anticorps et également par certains globules blancs.
AntipassOpposants au pass sanitaire. Mouvements sociaux qui s'opposent au passe sanitaire. Actions qui prétendent défendre la liberté et la dignité humaine dans un contexte de destruction des libertés sous prétexte « sanitaire ».
AntivaxAnti-vaccination, anti-vaccins. Qui s'oppose à la vaccination et remet en question son efficacité, son innocuité. Personnes qui s'opposent aux vaccins. Tous ceux qui refusent le vaccin contre la Covid-19. La restriction de liberté individuelle étant portée en étendard par les antivaccins. Les antivax prônent la liberté vaccinale, la liberté de choisir. La vaccination pouvant être contestée aussi pour ses effets secondaires.
ArénicoleC’est un ver marin de couleur rouge-orangé, d’environ 10 à 15cm de long, présent en nombre sur les plages et qui est très prisé des pêcheurs bretons. Un ver dont l’hémoglobine, molécule présente dans les globules rouges et qui a pour rôle de transporter l’oxygène dans le corps, est capable d’acheminer quarante fois plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine. Le sang de ce ver marin, grâce à son pouvoir oxygénant et à sa compatibilité avec tous les groupes sanguins, pourrait permettre une grande avancée dans les transfusions sanguines en se substituant au sang humain dans des contextes urgents. Cette hémoglobine pourrait être également utile pour la confection de pansements oxygénants qui pourraient aider à guérir les plaies chroniques. Elle est déjà utilisée pour des applications thérapeutiques, c’est notamment le cas pour des greffes d’organes. L’hémoglobine de ces vers marins permet de préserver le greffon et d’en augmenter considérablement la survie en attendant la transplantation. L’hémoglobine de cet invertébré, dénommée M101, a donc des propriétés exceptionnelles. Elle fixe bien plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine et elle n’est pas contenue dans des globules rouges et donc pas de problème de compatibilité humaine. Elle n’est ni immunogène ni allergène. Dans la crise actuelle de coronavirus, l’arénicole pourrait être utilisée pour soulager certains patients gravement malades qui sont en réanimation et en détresse respiratoire dans les hôpitaux. Grâce au sang de ce ver, les patients pourraient avoir plus d’oxygène dans le sang malgré les difficultés causées par la maladie. Le but serait de l’inoculer avant une intubation. Des malades pourraient recevoir de l’hémoglobine d’arénicole pour vérifier que les premiers signaux d’une reprise de l’oxygénation de leur organisme sont au rendez-vous. Et en cas de succès, l’hémoglobine deviendrait un respirateur moléculaire qui soulagerait grandement les services de réanimation et qui éviterait l’utilisation de respirateurs artificiels. Cette solution qui permet d’injecter au patient une molécule avec une très forte capacité oxygénante est dans l’attente d’une nouvelle évaluation et des essais cliniques sont en cours selon les critères définis dans le protocole.
ARNSignifie « acide ribonucléique ». Cette molécule présente une structure similaire à celle d’un brin d’ADN. Le SARS-CoV-2 est un virus à ARN, ce qui signifie qu’il mute et se propage beaucoup plus rapidement qu’un virus à ADN. Quant à la technologie novatrice dite ARN. Elle consiste à injecter dans nos cellules des brins d'instructions génétiques appelées ARN messager, pour leur faire fabriquer des protéines ou antigènes spécifiques au nouveau coronavirus SARS-CoV-2. Ces protéines vont être livrées au système immunitaire, qui va alors produire des anticorps.
ARN messagerAcide ribonucléique messager d’abréviation ARNm. L’ARN messager est un vecteur qui transporte une information jusqu’aux cellules afin de leur dire quelle protéine fabriquer. C’est une information naturelle, qu’on produit dans toutes nos cellules à tout moment, et qui permet à nos cellules de synthétiser des protéines en se basant sur l’information contenue dans cet ARN messager. L’idée, c’est d’introduire un ARN messager qui va coder pour une protéine, en l’occurrence du Covid-19, mais ce type d’approche peut être utilisé dans d’autres maladies infectieuses, des cancers, Alzheimer, VIH, etc. L’ARN messager est transcrit ou créé en laboratoire, et c’est cette information qui va être administrée au patient. Avec l’ARN messager, on va permettre d’apporter à la cellule la protéine qui lui manque et que le corps n’est plus capable de produire. Mais, en aucun cas on ne modifie le génome ou les gènes des patients. Cette crainte n’a pas lieu d’exister. Le code génétique du virus n’atteint pas le noyau des cellules des patients et il a une durée de vie courte. Cet ARN messager se dégradant rapidement.
ARSAgence régionale de santé. Établissements publics, autonomes, placés sous la tutelle des ministères chargés des affaires sociales et de la santé. Créées le 1er avril 2010, elles sont chargées du pilotage régional du système de santé. Elles définissent et mettent en œuvre la politique de santé en région, au plus près des besoins de la population.
ArtemisiaPlante de la famille des armoises, d’ordinaire utilisée pour lutter contre le paludisme. Cette plante est également appelée armoise annuelle ou absinthe chinoise. L’Artemisia annua, utilisée depuis des millénaires en Chine, est connue pour un de ses principes actifs, l’artémisinine. Cette molécule est à l’origine des médicaments antipaludiques actuels. A Madagascar, les autorités ont décidé de recommander à la population de prendre de la tisane d’Artemisia annua contre le coronavirus. Le président malgache André Rajoelina a officiellement lancé le Covid-Organics, un remède à base d’Artemisia annua, en assurant de son efficacité contre la pandémie de coronavirus. Le Covid-Organics, nom donné à ce traitement, est une préparation dont la composition n’a pas été rendue publique et qui est distribué massivement dans le pays, en bouteille, en bidon ou sous forme de tisane à base de feuilles séchées d’Artemisia, de décoction ou de gélules. Il est produit par l’Institut malgache de recherche appliquée (IMRA). Pourtant il n’existe pas de preuve scientifique de l’efficacité de cette plante médicinale abondante à Madagascar, contre le Covid-19. L’OMS appelle à la prudence, et surtout à la réalisation d’essais cliniques rigoureux pour en démontrer, ou non, l’efficacité, l’innocuité et déterminer les effets indésirables. L’Académie nationale de médecine de Madagascar fait, elle aussi, montre d’une grande réserve à l’endroit de Covid-Organics, qui n’est pas un médicament, mais un remède traditionnel amélioré. L’Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), a fait savoir que les produits à base de cette plante n’ont jusqu’alors pas fait la preuve de quelconques vertus thérapeutiques et que le recours à ce type de produits en automédication, sans aucune vérification médicale ou preuve clinique, peut présenter un danger pour la santé. L’ANSM rappelle aussi que les prétendues vertus thérapeutiques contre le paludisme n’ont pas été démontrées et que des personnes en ayant pris ont développé des formes graves de paludisme, lors d’un séjour à l’étranger. Sur le continent africain, le remède malgache est perçu par beaucoup comme étant le «remède miracle» contre le Covid-19.
AsymptomatiqueCas sans symptôme. Sujet infecté par le coronavirus, qui ne présente aucun symptôme ni signe clinique se rapprochant de ceux du Covid-19, comme une forte fièvre, de la toux ou des difficultés à respirer. Mais si aucun effet de la maladie n’est visible sur eux, ces sujets sont capables de transmettre le virus à leur tour. Les personnes infectées sans symptôme représenteraient un quart des cas.
Auto-confinementSignifie « rester chez soi, rester à la maison, confinement strict à domicile » pour aider à freiner la propagation du Covid-19. Les personnes qui restent en grande partie à l’intérieur de leur propre maison ou autres espaces sont censées s’auto-confiner.
Auto-isolementC’est en cas de symptômes de Covid-19 ou lorsqu’on est malade. C’est le fait de se séparer des autres pour éviter de transmettre ou de contracter un virus.
Auto-quarantaineC’est en cas de contact avec le coronavirus ou lorsqu’on a eu un contact direct avec une personne infectée au coronavirus ou qui présente des symptômes de Covid-19. Cette stratégie d’auto-quarantaine contribue à protéger les autres et à ralentir la propagation du virus.
AutomédicationEmploi de médicaments sans prescription médicale. Comportements poussant les malades du Covid-19 à s’administrer sans ordonnance ni avis médical de l’hydroxychloroquine (Plaquenil), présenté par certains comme un remède possible contre le virus. Il faut retenir que l’hydroxychloroquine a provoqué de nombreux effets secondaires, comme des troubles cardiaques et neurologiques chez plusieurs patients, dont certains ont nécessité une hospitalisation en réanimation ou ont eu une issue fatale.
Autotest antigénique Covid-19Ces autotests antigéniques par prélèvement nasal pour dépister la Covid-19 ont reçus l'avis favorable de la Haute Autorité de santé (HAS) le 16 mars 2021. Il s'agit d'un test nasal de détection de l'antigène du SARS-CoV-2 à réaliser soi-même, avec une longue tige surmontée d'un goupillon. On insère l'écouvillon verticalement dans la narine sur 2 à 3cm jusqu'à rencontrer une légère résistance, puis on réalise un mouvement de cinq rotations le long de la muqueuse à l'intérieur de la narine avant de le retirer, et de répéter avec le même écouvillon ce processus dans l'autre narine. Ensuite on insère le goupillon dans le tube de diluant en tournant au-moins 6 fois tout en appuyant l'extrémité contre le fond et le côté du tube d'extraction. On essore ainsi l'extrémité de l'écouvillon pour extraire le liquide de l'écouvillon dans le tube durant 10-15 secondes. On visse la tétine compte-gouttes sur le tube et on dépose doucement 4 gouttes de solution dans le puits à cassette et on patiente 15 minutes pour lire le résultat. Si une seule bande colorée apparaît dans la zone contrôle (C), le résultat est négatif. En revanche, si deux bandes colorées apparaissent, le résultat est positif. Et en cas de résultat positif, vous devez sans tarder réaliser un test RT-PCR en laboratoire qui confirmera ou non le résultat. La fiabilité de l'autotest est limitée. Un résultat négatif avec un autotest antigénique Covid-19 chez une personne asymptomatique n'exclut pas une infection récente à la Covid-19. En présence de symptômes évocateurs d'une Covid-19, un résultat négatif doit être contrôlé par un test en laboratoire.
Autotest sérologique Covid-19On prélève une goutte de sang en utilisant l'autopiqueur que l'on applique contre le doigt et qui est inclus dans le kit. On recueille la goutte de sang que l'on dépose dans le puits carré ou sur le puits du test selon les modèles. On dépose 2-3 gouttes de diluant sur le puits du test ou puits rond. Et le résultat est visible au bout de 10 minutes..L'autotest Covid-19 sérologique permet de savoir si l'on est porteur du SARS-CoV-2 ou si on a été précédemment contaminé. Cet autotest sérologique Covid-19 recherche la présence d'anticorps dans le sang (anticorps IgM et IgG) dirigés contre le SARS-CoV-2, ou si une personne a développé une réaction immunitaire après avoir été en contact avec le virus. Si le test est positif (2 ou 3 barres colorées), cela indique que le sujet est porteur du Coronavirus ou a été contaminé durant les deux derniers mois. Ce test nécessite que la charge virologique soit suffisamment forte, mais c'est durant cette phase que le sujet est contagieux. Ce test permet donc de savoir si l'on est contagieux ou pas. Il est nécessaire ensuite de confirmer avec un test RT-PCR.
AzithromycineAntibiotique de la famille des macrolides utilisé dans le traitement d’infections ORL et pulmonaires. L’azithromycine porte le nom commercial de Zithromax 250mg, vendu sous forme de comprimés pelliculés. Ce médicament, qui présente peu d’effets secondaires, a une action sur les virus et une activité anti-inflammatoire sur le parenchyme pulmonaire (tissu fonctionnel des poumons). L’association hydroxychloroquine-azithromycine dans la prise en charge de l’infection au SARS-CoV-2 a fait l’objet d’une large médiatisation. D’autres protocoles de soins à base d’azithromycine ont également été testés sur plusieurs patients atteints du Covid-19. Plusieurs médecins ont fait état de retours d’expérience positifs sur l’utilisation de l’azithromycine pour soigner les patients atteints du Covid-19. Mais aucune étude scientifique ne corrobore ou n’était pour le moment ces témoignages.